« | »

Les Spurs, juste un passage ?

L'oeil de BasketMan | Par Simo le 2 janvier 2011 à 21 h 16 min

L’équipe de San Antonio, l’équipe de notre frenchie Tony Parker, affiche un quota à la fois formidable et honorable : 29 victoires pour 4 défaites (88%).Eux, les dits « dépassés« , les « vieux » ont répondu présent à l’appel dans une conférence West que l’on prédestine chaque année aux Lakers… Arrivant au terme d’une année 2010 chargée en émotion, les Spurs sont donc (statistiquement) sur une moyenne d’un match perdu tous les 7 matchs gagnés… La question que tout le monde peut, à juste titre, se poser c’est : « Combien de temps San Antonio pourra tenir en haut de l’affiche ? »

Pour y répondre, BasketMan s’est penché sur les 5 caractéristiques qui reflètent le mieux la réussite de l’équipe championne en 2007.

Tout d’abord, c’est par la solidité du 5 majeur que San Antonio réussit si bien. On y retrouve un Tony Parker revanchard (17.8pts, 7 assists de moyenne) qui accepte son rôle de meneur avant celui de scoreur. T.P. semble encore plus solide après les rumeurs de départ à New York, il accélère le jeu comme il y a quelques années, lorsqu’il était une menace constante. Avec son adaptation à la passe, le français est devenu une arme redoutable dans ce 5 puisqu’il peut réaliser des matchs à 37 points (vs Memphis) comme d’autres à 14 assists (vs Wizards).

Mais il n’est pas seul, dans la famille des « revanchards » un autre joueur se révèle une très bonne surprise : Richard Jefferson affichait des statistiques acceptable en 2009-2010 : 12.3 pts, 4.4 rbds, 2 assists. Acceptable mais pas à la hauteur des espérances mises sur lui par le staff des Spurs. Jefferson déçoit, Jefferson loupe trop et rapidement on parle du joueur de l’Arizona au passé… Et pourtant, Popovich a la qualité de savoir laisser le temps à ses joueurs de s’adapter, et c’est ainsi que le 13ème choix de la Draft de 2001 s’est parfaitement ancré du style de jeu des leader de la conférence West. Certes, me direz-vous, Jefferson n’est pas réellement meilleur (13.6pts, 4.5 rbds et 1.5 assist de moyenne cette saison) et j’en conçois, mais pour autant le joueur a trouvé ses marques et on le retrouve très souvent dans le money-time pour garder l’avantage des Spurs. Bref, statistiquement, l’Ailier n’est pas forcément incroyable, mais il répond maintenant présent en marquant des points à chaque moment important…

On retrouve ensuite Manu Ginobili, l’argentin réaliste, à 33 ans, une saison époustouflante (19pts, 4.8assists, 1.7 stl) et brille par ses buzzer-beaters et ses drives toujours plus fou les uns que les autres… En continuant sur sa lancée, celui que j’appelle le Zidane du Basket-Ball (pour sa coupe de cheveux) appuie une théorie qui se confirme en NBA : l’âge n’est pas un facteur qui dégrade le jeu. Bref, l’Arrière est tout simplement sur une lancée que nous pourrions qualifier de déconcertante et si les Spurs affiche 88% de victoire, c’est en grande partie grâce à lui.

Et dans le même cadre, on retrouve aussi un certain Tim Duncan, 34 ans. Bientôt 14 ans au club (depuis 1997), et le numéro 21 de San Antonio réalise une saison surprenante. Non, nous ne parlons (cette fois ?) pas de statistique puisque le joueur est en baisse « considérable » vis-à-vis de 2009-2010 (-4.6pts, -0.7rbd) mais de son nouveau statut ; Duncan se préserve car, comme tout le monde le sait, c’est la dernière saison où il pourra réellement tout donner pour le titre (et encore on met cette hypothèse en doute…). Sa mutation ne freine en rien son jeu qui reste le même : solide, calme et précis. Moins de points, certes, mais les Spurs gagnent plus et il ne faut pas croire que le rôle de Duncan est limité mais il est préservé pour des playoff (29min de jeu en moyenne).

Enfin, on termine ce petit tour du 5 majeurs par DeJuan Blair, le joueur participe totalement à chacune des victoires en apportant ses 7.1pts et 6.4rbds de moyenne / match, il est moins décisif que les 4 joueurs précédemment décrit, et pourtant, c’est son rôle qui va orchestrer la solidité de San Antonio pour cette saison 2010-2011, et c’est aussi lui qui va introduire notre second point.

Dans un second temps (2/5), nous allons aborder un autre facteur clé de cette équipe leader de la conférence West : Le banc de touche (ou bench).

On y retrouve un excellent Matt Bonner, un féroce George Hill, un très bon Gary Neal ou encore McDyess ! Pour faire simple, cette partie du banc apporte 31.6pts à chaque rencontre (en moyenne). Equipé d’un banc de touche complet (tous les postes sont doublés, certains même triplés) et composé de back-up solide (c.f. le dilemme de Popovich pour choisir qui de Parker ou Hill débutera à la mène), les Spurs possède un atout de luxe : Celui de pouvoir confier un match à ses remplacents, et donc reposer les joueurs majeurs !

C’est à cette armada que s’ajoute les rookies James Anderson (7pts/m) et le fameux Tiago Splitter (4.6pts et 2.7rbds/m) qui se trouvent progressivement et qui semblent avoir un potentiel à appuyer et sur lequel il faudra se pencher…

Retrouvez, prochainement, les axes 3, 4 et 5 de la réussite de San Antonio et si ce n’est qu’un passage…


Poster un Comm'...

Tu peux insérer des smileys en cliquant dessus :

Nous vous rappelons que tout commentaire sera controlé préalablement à sa mise en ligne.
Nous vous prions de respecter les termes décrits dans l'avertissement.
Votre adresse IP pourra être enregistrée.

Déjà 1 commentaire :

  1. Les Spurs, juste un passage ? [suite et fin] | BasketMan
  2. […] conclure notre petit sujet du moment : La réussite des Spurs. Si vous n’avez pas suivi la première partie, il est encore temps, je vous rassure […]

    le 6 janvier 2011 à 21 h 16 min