Perry Jones ou Harrison Barnes ?

Dans un récent article, on vous avait parlé de Harrison Barnes, le jeune arrière ultra-talentueux de North Carolina, la fameuse fac de Michael Jordan. Son nom revenait très régulièrement à la première place des Mocks Draft pour la lottery de 2011, il semblait incontestable après ses années lycée. Depuis, ses prestations ne sont pas encore à la hauteur de l’attente qu’il suscite, si bien qu’un autre jeune plein de talent menace de lui voler le Top Pick en Juin prochain. Ce joueur, c’est Perry Jones, l’intérieur vedette de la franchise Texane ; Baylor. Alors, Jones meilleur que Barnes ?

Une future star ?

Pas encore très connu même aux Etats-Unis, Perry Jones est pourtant l’un des joueurs à suivre cette année en NCAA. De la génération 91, ses 2m11 lui attribue logiquement le poste d’intérieur, denrée rare dans le basket. Sa polyvalence lui permet également d’occuper le poste d’ailier fort, autre avantage pour son coach. Sans être exceptionnel, ses stats depuis le début de saison sont solides pour un joueur universitaire : près de 13 points et 9 rebonds.

Son profil très athlétique rappelle un autre jeune phénomène : Blake Griffin des Clippers. Ses dunks surpuissants sont aussi détonants que ceux de son aîné, mais lui possède pourtant un avantage supplémentaire. A l’image d’un Amare Stoudemire, il possède également un excellent shoot à mi-distance. Un intérieur capable de s’écarter du panier devient difficilement défendable pour l’équipe adverse, de plus que celui dribble aisément pour un joueur de son physique.

Perry Jones est donc un phénomène, il joue comme un ailier avec la taille d’un intérieur : les défenses NBA sont averties.

Tout pour réussir

On vous avait dit que l’une des grandes qualités de Harrison Barnes était sa science de jeu et son intelligence sûr et en dehors du terrain. Perry Jones lui aussi semble plus s’inspirer d’un Steve Nash que d’un Ron Artest. Très doué au basket, il est également studieux au niveau scolaire où ses notes sont très largement supérieures à celles des autres joueurs de son équipe.

A la sortie du Lycée, les universités de tous les USA tentèrent donc de l’enrôler, il avait pourtant déjà donné sa parole à la fac de Baylor. Rick Pitino de LouisVille en avait se dirait-il fait sa priorité de recrutement.

La suite en 2011

Perry Jones foulera très certainement les parquets NBA dès la saison prochaine si celle-ci débute. Au vu des derniers matchs de Harrison Barnes, il y a de fortes chances qu’il y entre par la grande porte, celle de premier choix à la Draft. S’il arrive à corriger ses derniers soucis de concentration, il deviendra à coup sûr une super-star au jeu atypique, comme Kevin Durant pour une dernière comparaison.

Ses dunks spectaculaires feront de lui l’un des favoris des fans, il se fera rapidement connaitre et apprécier. Sa conduite irréprochable le propulsera également probablement au rang d’exemple pour les jeunes. On ne prédit donc que du positif pour Perry Jones, à lui de ne pas nous décevoir.