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Analyse : NBA 2K11 (Partie 1)

L'oeil de BasketMan | Par Simo le 20 janvier 2011 à 10 h 19 min

L’art de la réalité !

Dans la série des articles « les petits trucs en plus« , je voudrais vous faire part d’un avis strictement personnel mais tellement réel des nouveaux aspects de NBA2K11.

Bien sur, nous pourrions parler du gameplay, des graphismes, des chants des fans, des commentaires, j’en passe et des meilleurs, mais nous avons plutôt décidé de vous parler de ces petites choses que l’équipe 2K a ajouté. Ces petites choses que l’on ne voit pas forcément dès le début, que l’on ne ressent pas forcément au départ ou tout simplement, ces petites choses qui rendent le jeu juste « trop réaliste« .

Pour débuter, et pour faire honneur à un de nos membres « MrFundamentals« , nous parlerons DU shoot fondamental, celui que Duncan maîtrise si bien et que Howard tente de contrôler : Le shoot avec la planche.
Depuis longtemps possible sur les jeux NBA, dans l’opus 2K11, l’équipe a facilité la manipulation pour le shoot. Autrement dit, il suffit d’appuyer sur une touche pendant son shoot pour que le joueur vise la planche. En bref, c’est un régal pour les fans qui se voyaient limités au simple shoot…
Là vous pourrez voir comment Duncan, Howard mais aussi Bryant, Roy, Gay et bien d’autres shooteurs vous régaleront à sortir des shoots « with the glass » !

Parlons ensuite de la catégorie « My Player » ou la création de votre joueur partant de Summer League, puis passant par la Draft et enfin la NBA.
Pour débuter, quel plaisir de commencer à jouer à côté des premiers draftés (Cousins, Wall, Turner, Favors, Johnson…). C’est ensuite un autre plaisir de voir que l’on n’est pas forcément drafté…
Bon sur le coup, vous avez les nerfs de voir que tout le monde est prit et que vous resterez en D-League, mais au fond ? C’est bien fait !
Après plusieurs match de D-League vous évoluez et vous êtes finalement recruté

Une fois en NBA, vienne les conférences de presse. On retrouve alors notre joueur en costard-cravate (fan du noeud-pap’ désolé) prêt à répondre à différents journalistes se ressemblant tout de même pas mal…
A chaque question vous aurez le choix entre 4 réponses :
1. Professionnelle, le joueur adapte une réponse pleine de professionalisme qui souvent parait bien superficielle malgré tout mais permet de ne pas trop se mouiller.
2. Arrogante, attention à tous les boulards et grosses têtes, vous serez ravis de sélectionner cette réponse… En général, ça va loin dans la vantardise, jusqu’à entendre votre joueur dire que « LeBron James s’est trop concentré sur votre jeu, du coup il n’a pas pensé à jouer »…
Pour un Rookie, ou un Sophomore, on est déjà dans le top niveau…
3. Loyale, c’est une réponse qui, bien souvent, vantera les mérites du staff, du coach, de vos coéquipiers bref de l’équipe !
4. Indifférente, ou comment ne pas prendre de risque et jouer les blasés (pour ceux jouant aux Blazers, pensez-y !..).

Je n’ai pas de conseil à vous donner quant à ces 4 réponses, elles ont toutes un impact différent et diffèrent en fonction des questions, à vous de décider du rôle de votre joueur !

Chaque réponse a une répercussion sur :
1. L’entente dans l’équipe, ne vous amusez pas trop à la faire descendre où vous pourriez être surpris en voyant vos coéquipiers vous boycotter…
2. La popularité en championnat, elle reflète votre image dans le championnat, plus elle descendra plus vous aurez des questions pièges de la part des journalistes.
3. L’encouragement des fans, évitez la chute libre de ce côté, pas super-super de se faire huer à domicile quand on a la balle…

En bref, les conférences de presse vous font gérer votre joueur hors du terrain et on a beau dire, ça prend peu de temps, et c’est tellement bon !
Si vous shootez trop vous aurez une question, si votre coach se fait virer vous serez interrogé, si vous enchainez les victoires/défaites on vous demandera votre avis !
C’est juste trop bon, trop réaliste !

Les demandes de transferts de son joueur sont bien plus élaborées aussi…
Déjà, au terme de votre saison Rookie, vous pouvez vous retrouver free-agent. Là ce ne sera pas Miami, les Lakers ou Orlando qui vous voudront ! Non ce seront des équipes plus petites (Pistons, Hornets, 76ers…) et cela dépendra de vos résultats…
Pour exemple, j’ai fini free-agent avec les Pistons. Ils m’ont proposé de re-signer, mais ils avaient recruté un rookie de 78 de général à mon poste.
Je me suis penché pour jouer avec Iggy à Philadelphia, mais à nouveau, difficile de prendre le poste d’un Turner décidément bien trop fort sur 2K.
Il me restait donc les Hornets ou les Hawks. Sachant qu’aux Hornets tout tourne pour Paul, j’ai eu envie d’être un bon back-up pour Joe Johnson, et me voilà à Atlanta.
En bref, vous vous sentez, inconsciemment, réellement dans la peau de votre joueur, et ça le fait grave !

Pour les demandes de transfert, vous verrez les clubs intéressé par votre cas, méfiez-vous ils changent vite d’avis !
Une fois votre demande de transfert faite, impossible de retourner en arrière, vos dirigeants suivront de près votre liste des 3 destinations que vous avez dit « préférer ».
Seulement dans le cas où il serait impossible de vous transférer, vos dirigeants vous préviendront et la demande sera annulée…

Revenez sur BasketMan pour la suite (bientôt) où nous aborderons le public, les mimiques réalistes, les bâches et d’autres petites touches de réalité !


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Déjà 7 Commentaires :

  1. Antoine
  2. Très bon article et on attend la suite !
    Ça dépend quand même le recrutement en tant que Free-Agent. J’avais fait de mon joueur une espèce de brute offensive et athlétique (moyen sur le reste) et il a amené les Wizzards en finales où il fut élu MVP. Pour le coup pas du tout réaliste… dans les propositions une fois qu’il est devenu free-agent, il y avait Portland et L.A. Lakers. Le management de Washington lui demandait aussi son avis pour le recrutement… J’ai hésité à lui faire poursuivre cette carrière phénoménale, mais il fallait revenir à la réalité.
    Ou comment partir d’un jeu hyper réaliste pour aboutir à une histoire sans queue ni tête.

    le 20 janvier 2011 à 14 h 45 min

  3. Simo'
  4. Moi de même mon ami, si je ne parle que des « petits plus réalistes » 2K11 possède aussi bien des défauts côté My Player…
    L’évolution est trop rapide (Kobe tourne à 6.8pts/m, je suis leader de la ligue avec 9.3pts/m) et la montée au sommet trop facile (all star dès le début)…
    Quant à moi, après une saison au Hawks (demi-finale de conf’ éliminé contre New-York, et ce fût très réaliste les 7 games) j’ai décollé pour les Lakers…

    le 20 janvier 2011 à 14 h 51 min

  5. Antoine
  6. Ouais, justement, c’est là le problème : à la fois on pousse à donf’ pour faire réaliser une bonne carrière à l’Avatar (ou My Player), dans la lignée de celle de Jordan – puisque c’est implicitement et parfois explicitement le but… et en même temps ça parait pas du tout réaliste. Mais bon, la contradiction est humaine.

    le 20 janvier 2011 à 16 h 04 min

  7. Simo'
  8. Tout à fait AB, seulement ça choque un peu…
    Enfin, ce que je reproche surtout à 2K11 MyP c’est l’arrivée au club…
    Si une fois drafté/recruté c’est super bien fait, après on est quand même loin du réel, même pour du MJ…
    Quand j’arrive à Atlanta avec 46 de général, que le coach décale Joe Johnson en petit Ailier, que je suis titulaire et joue 42min de moyenne, ça me tue…
    De même aujourd’hui, je suis à 59, j’arrive aux Lakers et je suis annoncé avec 38min par match, je n’ai même pas à faire mes preuves, je regrette un peu ça…

    le 20 janvier 2011 à 17 h 27 min

  9. MrFundamentals
  10. Merci pour les décidasse Simo! 😉
    Sinon, pour ce qui est du mode my Player, il y a certaines choses qui m’ont désagréablement déplus:
    1- Lors des interviews, on ne peux pas changer de voix, j’ai un pivot serbe aux Spurs (ouais je l’adore ^^), il parle un anglais parfait…

    2- Certains de tes coéquipiers shootent vraiment n’importe comment (Blatche ou Jackson sans les citer), alors qu’ils ont plusieurs défenseurs sur eux (ouais même si bon des fois c’est vrai dans la réalité…)

    3- Je rejoins votre avis sur les minutes de jeux, et la nullité des autres joueurs par rapport aux stats…

    4- Certaines équipes à budjet pourri deviennent vraiment très fortes: par exemple chez moi, les Kings ont recruté Aaron Brooks et Melo, ou les Bobcats qui ont eu Scola, Hibbert et Carter… Sans échanger Wallace!

    Ca et puis les équipes de légendes qui ont des remplaçants bidons…

    le 20 janvier 2011 à 17 h 54 min

  11. Antoine
  12. Ahahahaha, effectivement les remplaçants bidons… que bien sûr il fallait faire rentrer parce que, même sur des périodes de 5 min, faut quand même respecter la rotation. Par souci de réalisme ? Pour le coup, c’est bien foiré ! Honneur quand même à tous les John Brown qui jouent sur NBA 2k11 (et qu’on adore martyriser).

    le 20 janvier 2011 à 21 h 05 min

  13. Simo
  14. Juste pour répondre à MrF :

    1- J’avoue que ça ne m’avait pas choqué, car au final j’y donné peu d’importance car mon joueur est toujours américain au fond (même si université : France mdr) mais ça doit être embêtant je suis d’accord, encore que ça n’a pas un impact trop important.

    2- Je confirme avec Joe Johnson qui sort des shoots casse-croute. La palme, chez moi, revient à Ariza qui fait des fade-away que son Altesse aurait du mal à réaliser alors qu’il a déjà des difficultés avec les lay-up…

    3- Exemple juteux : LeBron James, MVP des Finals (4.5pts/m – 1 ast/m – 1 rbd/m) alors que perso’, éliminé certes, je tournais à 13.8pts/m et 0.8 ast/m…

    4- Pour Sacramento, je crois que dans toutes les parties c’est ça car moi aussi il y est (et Evans, Melo et Cousins ça a de la gueule mais c’est un réalisme déconcertant…) !

    le 21 janvier 2011 à 13 h 23 min