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Boston Celtics, Paul Pierce the leader ?

L'oeil de BasketMan | Par Simo le 29 décembre 2010 à 17 h 14 min

Y’a-t-il un réel « Franchise-Player » ?

C’est une question que l’on peut justement se poser. On ne dénombre plus les sites de sport explicitant que le titre de MVP de fin de saison régulière ne pourra jamais être décerné à un joueur du TD Garden, tant le collectif prime chez les finalistes des derniers playoffs. Alors que Mondial Basket publiait récemment dans son guide de début de saison que Paul Pierce l’âme du club, était le franchise-player, revenons sur une équipe qui n’a pas besoin d’un joueur de ce statut, de ce talent !

Le leader au scoring ?

La première chose qui saute aux yeux lorsque l’on regarde les statistiques de Boston, ce sont les rôles des joueurs au niveau des points marqués. Alors que Kevin Durant inscrit plus de 28 des 104 points de moyenne des Thunders (soit 27%), que Stoudemire en inscrit lui 24% pour les Knicks et Lebron James 25% pour le Heat, aucun joueur ne se démarque chez les Celtics, si ce n’est Paul Pierce avec 18 points soit 18%. Il est suivi (pour ne pas dire coller) par Ray Allen (17%) et Kevin Garnett (16%).

Bref, loin des vingtaines de pourcentage des autres équipes, Boston s’impose par la dispersion de ses points, rendant les défenses adverses dissipées. Elles ne savent pas sur qui défendre, qui de Garnett, Rondo, O’Neal ou Pierce prendra le shoot ? Telle est la question ! Mais là n’est pas la notre (de question) et cette dernière sera très certainement traité à l’occasion d’un autre article de BasketMan.

Revenons à nos moutons, ou du moins à nos trèfles ! On ne peut départager de franchise-player par les points. Les autres taux (rebonds, assists, 3pts) ne feraient que fausser notre analyse, ce n’est pas parce que le Shaq‘ ne marque pas de 3pts, qu’il ne peut être franchise-player.

Le temps de jeu alors ? Bien sur c’est une idée, surtout lorsque l’on voit que Rudy Gay, Tyreke Evans ou encore Steve Nash cartonnent en minutes pour sauver leurs équipes du gouffre et de la défaite. Seulement voilà, si on réfléchit bien Kobe Bryant ou Dwight Howard jouent bien moins, et pourtant ne sont-ils pas franchise-player des meilleures franchises NBA ? Notre théorie tombe alors à l’eau…

La plus grande responsabilité ?

Pour autant hors de question de s’arrêter là, alors chez BasketMan on a cherché, on a creusé et on a trouvé une potentielle théorie ! Après tout, si le franchise-player est le leader d’une équipe qui porte les siens vers la victoire ou du moins qui essaie, n’est-ce pas celui qui a le dernier shoot au terme d’une rencontre accrochée ?

Bien sur, vous me direz que vous voyez mal donner la balle à DH12 alors que le Magic est mené de 2 points à 4 secondes de la fin, et je vous l’accorde, moi même je ne le ferais pas. Mais voilà, s’il y a des exceptions, n’est-ce pas Ginobili, Bryant, Gay, James, Durant, Ellis, Rose, Nowitzki et j’en passe qui ont la balle à ce dernier instant ? Et ne me direz-vous pas que je viens de citer les franchise-player des plus gros calibres connus en NBA ?

Alors oui Mondial Basket semble avoir raison, Paul Pierce serait bel et bien le fameux franchise-player des Celtics. Et aux petits malins qui arriveront avec leurs gros sabots pour dire « on ne parle pas de franchise-player mais de Big Three à Boston », je répondrais que Bosh, Wade et James ont beau être les membres d’un Big Three, vous ne pourrez nier qu’il y a un réel franchise-player au Heat. (Un nouvel article serait-il entrain de se dessiner ?)

Malgré tout, la qualité d’une équipe collective comme celle que possède Doc Rivers, c’est très certainement l’atout de pouvoir passer la balle à un autre joueur, le jour où Pierce serait absent. Mais cela ne voudrait-il pas dire que toute notre déduction précédemment écrite tomberait, à nouveau à l’eau ?

Article du nouveau venu sur BasketMan, Rémy, que vous retrouverez régulièrement pour de nouveaux articles passionnants !


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Déjà 2 Commentaires :

  1. MrFundamentals
  2. Let’s go C’s! Pour moi, c’est un retour aux valeurs traditionnelles du basket: un collectif bien huilé, une ambiance de folie avec des fans vraiment à fond dans leur trip et de la défense à la dure style 80’s…

    le 2 janvier 2011 à 23 h 17 min

  3. Rémy
  4. Tout à fait d’accord l’ami ! C’est du propre et efficace ! Ce qui est le plus beau c’est que pour eux, peu importe qui marque tant qu’il y a le panier à la fin ! Bref que du bon à les voir jouer !

    le 2 janvier 2011 à 23 h 30 min