La cérémonie des Oscars commence ce soir. À Basketman, on s’est dit que la NBA aussi méritait sa cérémonie, tant certaines performances nous ont tapé dans l’oeil. Du coup, on a réuni notre propre Academy pour distribuer les petites statuettes mythiques. Les membres du jury assument toute la subjectivité requise et vous déroulent leur propre tapis rouge…

Oscar du meilleur sénario original : Deron Williams. Wojnarowski ne l’a même pas vu venir, nous non plus ! Bravo les Nets (on n’aurai jamais cru pouvoir le dire cette saison…) et Mr le ruskov !

Oscar du meilleur film dramatique : Cleveland Cavaliers. Lâchée et humiliée par son héros de toujours, la ville n’a plus les moyens de lutter, plus la force. LeBron James s’en est allé l’an dernier et l’équipe est passée de prétendante au titre à risée de toute une Ligue. Arriveront-ils à se relever après 25 défaites consécutives ? Pas sûr… on repassera pour le Happy End.

Oscar du meilleur film d’auteur Coréen : Indiana Pacers. On sait pas trop le comment du pourquoi. On ne voit pas trop d’où ils viennent voire même où ils vont, et après tout : on s’en fout complètement.

Oscar du meilleur thriller : le transfert de Carmelo Anthony. Un suspense qui vous tient en haleine sur trois mois et qui finit par un rebondissement imprévu (l’arrivée de Deron Williams à New Jersey) c’est toujours sympathique. Bon d’accord, la recette du méchant Russe est éculée et on sent bien qu’il y aura une suite, mais quand même !

Oscar de l’interprétation cinématographique : Detroit Pistons, pour le remake de Scarface. Joe Dumars est un génie. Sans que l’on y prête attention, les Pistons sont allés au top, puis ils sont retombés encore plus bas en  moins de temps qu’il faut pour dire « cocaïne ». Mais bon, y’a pas à dire, le must c’est quand même la version du Heat de 2006 ! (ils avaient l’avantage du terrain, aussi).

Oscar Top Gun : Blake Griffin. La moitié du film se passe en l’air. C’est d’ailleurs la seule partie intéressante, vu qu’après dès qu’il ouvre la bouche, c’est bourré de clichés et on s’emmerde grave.

Oscar du meilleur espoir masculin : Blake Griffin. Depuis Kemp, on n’avait pas vu un mec postériser les défenses comme il le fait. Et en plus, il n’est pas si mauvais que ça au basket…

Oscar du meilleur espoir féminin : Demarcus Cousins. Depuis les grands Darius Miles, Zack Randolph et Ricky Davis, on n’avait pas vu une seule pleureuse imploser une équipe à lui tout seul… Définitivement de la race des grandes pleureues dans la lignée des Sprewell ou Arenas. Chapeau l’artiste !

Oscar du meilleur second rôle : Russell Westbrook. Avec 22.1PPG et 8.5 assits, il est encore considéré comme un second rôle. Rien à ajouter, tout a été dit. (Nominés : LeBron « Queen » James et Pau Gasol)

 Oscar du meilleur acteur X : Derrick Rose. Franchement, pénétrer les défenses des adversaires comme il le fait, c’est surhumain. Même Rocco Sifreddi n’en ferait pas autant !

Oscar des meilleurs effets spéciaux : Miami Heat. Plein d’actions de ouf dans tous les sens entre LeBron James et Dwyane Wade. Le scénario est par contre un peu imposé et on sent que, forcément, ils vont sauver le monde à la fin (oups, pardon, gagner un titre…). 

Oscar de la meilleure bande son : Boston Celtics. En défense, on a droit à un concert d’aboiements du chien Garnett et sa meute, tandis qu’en attaque, c’est Doc Rivers et Rondo qui hurlent les ordres sur chaque action. Dans les deux cas, du dolby digital surround de haute qualité. (autres nominations : Stan Van Gundy, Joakim Noah).

Oscar du meilleur dialogue : Kevin Garnett. « Non, je vous jure, je ne l’ai pas traité de cancéreux, j’ai juste dit que c’était un cancer pour son équipe!« 

Mention honorable : Ron Artest pour : « Kobe est en quête de quelque chose. Je ne sais même pas ce que ça peut-être. Il doit vouloir devenir une star sur Pluton ou un truc comme ça. D’ailleurs Pluton n’est plus une planète maintenant, ce qui me peine énormément. J’ai grandi quand Pluton était une planète et maintenant, 25 ans plus tard, je me retourne et ce n’en est plus une. Je vais trouver le gars qui a décrété ça et lui mettre mon coude dans le nez. »

Oscar du meilleur maquillage : Greg Oden. Tellement bien fait que pendant des années on a cru qu’il avait moins de 40ans! Mais quand on a vu qu’il commençait à avoir Alzheimer et de l’arthrose, on s’est rendus compte qu’en fait il avait vraiment le même âge que Clint Eastwood… A aussi remporté le Kwame Brown/Sam Bowie oscar du mauvais choix de draft.

Oscar « Marlon Brando » : Shaq. Le gars a été dans plein de films et saga mythiques mais continue de tourner et faire des hits jusqu’à sa mort. On salue l’ensemble de son oeuvre au passage.

Réalisé avec l’ensemble des rédacteurs de Basketman

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