Un problème de dopage en NBA ?
L'oeil de BasketMan | Par Arthur le 30 janvier 2011 à 13 h 30 min
O.J. Mayo positif aux stéroïdes
Quand on parle de dopage sportif, on pense bien sur avant tout au cyclisme. A peine un coureur sacré qu’il est déjà suspendu, le « grand » Contador n’échappant pas à la règle. Dans une discipline essentiellement basée sur la force et le résistance physique, la prise d’EPO accroît considérablement les performances. Dans les sports collectifs, le dopage est souvent moins présent, mais pas absent pour autant. Cette semaine encore, O.J. Mayo des Memphis Grizzlies s’est fait contrôler positif à la DHEA, produit répertorié comme stéroïde. Alors, le dopage mine-t-il également la National Basketball Association ?
Des victimes du dopage ?
Suspendu pour les 10 prochains match des Grizzlies, Mayo affirme être victime d’une boisson énergisante accidentellement consommée. Richard Gasquet avait accidentellement embrassé une drogué, Frédérick Bousquet avait accidentellement utilisé un produit contre les hémorroïdes, les accidents se répètent dans le sport… Les athlètes de haut niveau sont de nos jours extrêmement surveillés, possédant des listes interminables de produits leur étant interdit. Certaines de ces substances se retrouvent dans des produits de consommation courantes, comme certains aliments ou certaines boissons. Si l’excuse de l’inattention est donc souvent répétés, elle peut dans certains cas se révéler juste et honnête.
Quel intérêt O.J. Mayo avait-il de consommer de la DHEA, couramment appelé « drogue du troisième âge » ? Utilisé pour ralentir le vieillissement, le joueur n’a pu en tirer aucun bénéfice sur le plan des performances sportives. (Greg Oden on aurait encore pu comprendre…) Acceptant donc sa suspension, il s’est vu conseiller de ne plus acheter librement certaines boissons énergisantes, choses très répandues Outre-Atlantique. (Gatorade, Powerade…)
Rashard Lewis avait lui aussi était suspendu l’année dernière pour les mêmes raisons. Il avait également plaidé la prise involontaire de produits énergisants.
De Chris Andersen à Eddie Griffin
Si le cas de Mayo est minime et sa suspension relativement faible, certaines affaires de substances illicites en NBA sont allées bien plus loin encore. En 2006, Chris « Bird Man » Andersen avait fait figure d’exemple de la part de la Ligue avec une suspension ferme de 2 ans. Alors joueur des Hornets, il avait subi quatre contrôles positifs aux stimulants sportifs et un aux drogues classiques types amphétamines. Voulant marquer le coup, la NBA avait donc sévèrement sévi, Andersen n’était revenu qu’en 2008. Avant cela, il fallait remonter à 1999 pour trouver une telle exclusion avec celle de Stanley Roberts, joueur des Sixers.
Les sanctions en NBA augmente graduellement, de 10 matchs pour un premier contrôle (O.J. Mayo) jusqu’à l’exclusion définitive pour lequatrième. Andersen avait gracieusement échappé à cela, il n’aura cependant plus aucune chance désormais.
Eddie Griffin, ancien joueur des Timberwolves n’a lui jamais eu la chance de réintégrer la Ligue. Décédé à seulement 25 ans en 2007 des suites d’un accident de voiture (certains évoque un suicide), il avait été suspendu pour 5 matchs durant cette saison pour prise de drogues. Egalement dépendant à l’alcool et accusé de violence envers sa femme en 2003, ses nombreux déboires extra-sportifs avaient condamnées sa prometteuse carrière. Plus aucune équipe ne voulait signer ce joueur pourtant auteur d’une saison à 7.5 points et 6.5 rebonds…
Un mal récurrent
Des basketteurs confrontés à des problèmes de dopage et de drogues, on en compte malheureusement des dizaines. Michael Beasley, Joakim Noah ou Rasheed Wallace en possession de Marijuana, Darius Miles positif à un produit améliorant les performances, les exemples sont interminables. Certains joueurs y ont même laissé leurs carrières, dans les années 80-90 beaucoup.
Chris Washburn, joueur drafté en 3ème position en 86 par Golden State, ne restera que deux ans en NBA. Son addiction à la cocaïne aura raison de son talent et de son potentiel énorme, la poudre blanche ruinera également la vie de Richard Dumas. Cet ailier passé par Phoenix lors de son année Rookie en 1993, ne fera qu’une année dans la Grande Ligue avant de sombrer.
Des exemples de joueurs toxicomanes et/ou alcooliques, il y en a à la pelle dans l’histoire de la NBA. Des jeunes qui se sont brûlés les ailes avant même de s’être envolé : Michael Richardson, Chris Childs, Vin Baker et tant d’autres…
Le sport américain dans son ensemble a depuis toujours été marqué par la triche et le dopage. Si certaines affaires sont révélées au grand jour, d’autres, plus douteuses, ne seront certainement jamais éclaircis. Armstrong est-il la plus grande supercherie de l’histoire du sport ? Lebron James ne consomme-t-il pas lui aussi des stéroïdes ? Dur à prouver quand on sait que les sportifs ont souvent une longueur d’avance sur les contrôles anti-dopages.
Après les affaires Marion Jones ou Floyd Landis, quelles seront les prochaines révélations qui viendront entacher le fameux sport US ?
Après le steak de Contador, la boisson énergétique de Mayo! On retrouve vraiment n’importe quoi dans les aliments de nos jours… =P
le 31 janvier 2011 à 10 h 58 minEt pourquoi pas José Bové comme Commissioner ? Voire président du Comité Olympique ?
le 31 janvier 2011 à 14 h 18 minÇa règlerait le problème de la malbouffe…
Pourquoi pas Jean-Pierre Coffe tant que t’y es ! 😀
le 31 janvier 2011 à 17 h 21 minPour LeBron James, je pense franchement que c’est 100% naturel, vu le scandale de son départ à SouthBeach, il a du en bouffer des contrôles…
le 31 janvier 2011 à 19 h 49 min