Espoirs d’aujourd’hui, stars de demain
Vous avez surement déjà entendu parlé de Antoine Diot, Nando De Colo ou plus encore Rodrigue Beaubois. Dans quelques années, tout ces jeunes vont avoir la lourde responsabilité de succéder à la génération dorée de Parker and Co. Même si la tâche sera compliquée, le publique français n’a pas d’inquiétude à avoir, la nouvelle promotion a toutes les armes pour briller dans les grandes compétitions internationales. Au-delà des premiers noms cités, on retrouve des jeunes de grands talent tels que Ludovic Vaty, Edwin Jackson ou Kevin Seraphin (tout deux ont participé au dernier Nike Hoop Summit). Petit tour d’horizon des futures stars du maillot bleu-blanc-rouge:
Kevin Seraphin
Ce jeune pivot de Cholet et de l’équipe de France est née à Cayenne en Guyane le 7 Décembre 1989. Formée au centre formation de Cholet, il mesure 2.05m pour 113kg. Dès 2007 il intègre le groupe professionnelle de l’équipe de Cholet, jouant parfois avec l’équipe espoir. Considéré comme un des plus grands prospects français de sa génération, il intègre rapidement l’équipe de France. A l’été 2009, il participe à l’euro des moins de 20 ans en compagnie de Antoine Diot notamment. Son équipe remporte la médaille d’argent, battue en finale par la Grèce et il est désignée meilleur pivot de la compétition avec des stats de 12 points et 5 rebonds de moyenne.
Depuis le départ de Claude Marquis de Cholet, il a vu ses responsabilité augmenté au sein de l’équipe.
Au printemps dernier, il a participé, en compagnie de Edwin Jackson au Nike Hoop Summit, rencontre opposant les meilleurs lycéens des USA aux plus grands espoirs internationaux. Ce match qui avait révélé Tony Parker est une énorme opportunité pour se faire connaitre auprès des recruteurs de la NBA. Kevin Seraphin y a inscrit 8 points, 9 rebonds et 4 contres pour aider les internationaux à s’imposer pour la première fois depuis 1998.
Le nom de Seraphin revient de plus en plus souvent dans les prévisions pour la prochaine Draft NBA de 2010, souvent vers la fin du premier tour. Sa présence à l’intérieur serait je pense un réel atout pour une équipe faible à ce poste comme Oklahoma City. Si il décide de franchir l’Atlantique, espérons pour lui que son parcours ressemble plus à celui d’un Ronny Turiaf, plutôt que celui d’un Johan Petro.
Edwin Jackson
Edwin Jackson est née le 18 Septembre 1989 (20ans) à Pau, ville de basket. Avec son mètre 90, il joue au poste d’ailier contrairement à son père, ancien basketteur américain qui lui jouait ailier fort. Il commence le basket à l’âge de 4 ans et intègre l’INSEP (centre fédérale) dès sa première année cadet. A 17 ans à peine, il est déjà meilleur marqueur de Nationale 1 (division 3), ce qui lui permet d’être très demandé à la sortie de sa formation. Parmi les nombreux clubs de Pro A sur le coup, il choisit l’ASVEL pour se rapprocher de sa famille et de Lyon, son club formateur.
Lors de sa première saison, il ne joue pas beaucoup et reste souvent sur le banc durant les matchs. En quête de temps de jeu pour progresser, il est prêté à Nanterre, un club de Pro B où il obtient de réel responsabilité. Après une bonne saison en seconde division, son club le prête à nouveau mais cette fois ci en Pro A, à Rouen. Malgrè le laborieux début de saison de son équipe, Jackson réalise de bonnes performances.
Tout comme Kévin Seraphin, il a participé au printemps dernier au Nike Hoop Summit, où il fut obligé vu sa taille de jouer meneur, un poste peu habituelle pour lui. Si il est un jour Drafté en NBA, il devra certainement changer de position pour évoluer au poste 1. Sa réussite dépendra de son adaptation.
Dès ses années cadets, ils est sélectionnés en équipe de France et obtient de nombreuses médailles. La dernière date de cette été avec le championnat d’Europe des moins de 20 ans. Lors de la défaite de la France en finale, il explose et inscrit 32 points. Ses performances lui permettent d’être ensuite retenu en compagnie de Antoine Diot dans l’équipe de France A. Même si il n’entre pas en jeu à l’euro en Pologne, cela lui permet de progresser au contact de grandes stars tel que Tony Parker. De cette expérience, il ne retient que du positif et espère gagner une place durable dans l’effectif de Vincent Collet.
Il se présentera surement à la prochaine Draft NBA, quitte à rester encore quelques années en Europe comme l’a fait Nando De Colo.