Faites plaisir à « Papa Stern »

Depuis ses débuts à la tête de la NBA en 1984, David Stern a toujours oeuvré pour une ligue plus lisse, sans bavure de la part des joueurs et des dirigeants. Il a instauré un grand nombre de règles dont la plus célèbre remonte au 17 Octobre 2005: le Dress Code ou code vestimentaire en Français.

Cette règle oblige les joueurs à avoir une tenue correct voire chic, lorsqu’ils se montrent en public. Les chaînes, casquettes ou autre baggy sont ainsi remplacée par des chemises proprettes et des cravates bien ajustées. But de l’opération? Estomper l’image qu’avait laissé la bagarre de Auburn Hill en 2004, qui avait vu Ron Artest frapper un supporter de Detroit. La NBA avaient alors l’image d’une Ligue de voyous et de plus en plus de gens s’en désintéressaient.

Une mesure impopulaire

A l’époque, de nombreux joueurs comme Allen Iverson ou Stephen Jackson avaient fait part de leur mécontentement auprès de la Ligue. Ils voyaient en cette règle une mesure raciste et fasciste, visant a attenuer le style des joueurs noirs de la Ligue, qui étaient à leurs yeux les seuls à porter des chaines et autres accessoires. D’autres joueurs tels que Grant Hill voyaient là une règle juste qui ramènerait une certaine crédibilité aux yeux du public.

4 ans plus tard, quels sont les changements?

Aujourd’hui, le monde de l’argent a affecté les joueurs NBA. Les membres de gangs se sont mutés en hommes d’affaires chics et branchés.   Les grosses voitures aux sonos démesurées et aux vitres fumées ont été remplacé par des voitures plus classiques, plus classes. Celle-ci sont conduites par des business man, costard sur-mesure Armani sur le dos, bien loin des chaines « Bling Bling » d’autrefois. Les rappeurs, souvent modèle des joueurs ont également évolués dans le sens du chic. Autrefois considéré comme ringard en NBA, le style vestimentaire européen est aujourd’hui un exemple dont tout le monde s’inspire. Le bilan parait donc en partie positif, même si l’aseptisation du jeu ne sera jamais bénéfique au spectacle et à l’émotion qu’est censé procurer un match de basket.