La chronique NBA de MrFundamentals (Week 4)
Le post de MrFundamentals | Par MrFundamentals le 26 janvier 2011 à 11 h 01 min
Hamilton, Paul and co
Le voilà, tout beau, tout chaud, toujours aussi drôle et cynique : votre post du mercredi de MrFundamentals ! Pour ceux qui n’ont pas encore suivi son extraordinaire épopée (honte à vous !), vous allez enfin pouvoir regarder la NBA d’un regard autre que ceux des principaux médias de basket, une vraie bouffée d’air frais dans ce monde aseptisé par le capitalisme, le prolétariat doit vaincre, C’EST LA LUUUUTTEEEE (MODE COMMUNISTE OFF). Enfin bref, ce qui m’a fait sourire ou au contraire ce qui m’a déplu, tout est ici, sur ce post ! Bonne lecture à tous !
Le clash de merde de la semaine : Richard « Oh I think they (don’t) like me » Hamilton
On n’avait pas vu de clash aussi pourri que celui qui opposa le célèbre Fatal Bazooka et la star montante de l’électro-bio Chris Prolls. Pourtant, le scénario y ressemble beaucoup : une ancienne star déchue (quoi que star, c’est un peu fort), Richard « The Mask » Hamilton, qui représente avec Tayshon « Durant’s prototype » Prince et Big Ben Wallace la gloire pas si lointaine des Pistons (titre en 2004, en finales de conférence à chaque fois entre 2003 et 2008), contre un coach tout nouveau qui doit faire ses preuves, mais qui reste, mise à part la renaissance de T-Mac, « que de la hype » comme dirait un certain Jennings et en plus porte le nom de Kuester, John Kuester…
Mais ce qui surpasse le chef d’œuvre de Michael Youn, c’est que les deux hommes ne se parlent même plus, si bien que pour expliquer le rôle de RIP dans l’équipe, coach Kuester a dû appeler… Un agent de sécurité ! C’est dans ces circonstances que l’on se remémore les paroles de Hamilton qui voulait « rester un Piston à vie », étant donné que les DNP se sont accumulés depuis cette déclaration, on sent qu’il y a des gens qui sont pas trop pour, et si on pousse le vice, même le trader contre un joueur des Bobcats…
C’est bien dommage, surtout quand on sait que RIP est un formidable attaquant qui peut prendre feu à tout moment, et, Detroit Basketball oblige, n’est pas une tâche en défense. On sait que des équipes comme Chicago ou encore Indiana regardent attentivement l’affaire de l’homme au masque comme Bill Clinton peut mater sa secrétaire, étant donné leurs besoins urgents de scoring au poste 2… Donc – comme on peut dire sur l’affaire Melo – « Wait and See », mais Hamilton mérite beaucoup mieux que de rester scotché au banc d’une des teams les moins bandantes de la NBA…
L’équipe qui (re)monte petit à petit : New Orleans « I need dollars » Hornets
Au début de la saison, on les avaient vus en forme, prêts à en découdre, pour réaliser LE casse du siècle (pour ceux qui ont aucune idée de quoi je parle c’est ici). Chris Paul en mode Danny Ocean et des coéquipiers au top comme le petit nouveau de la bande, Trevor Ariza (dans le rôle de Linus/Matt Damon) ou David « Wake up mister » West, le plus fidèle lieutenant de Paul (dans le rôle de Rusty/Brad Pitt).
Ils étaient rentrés peu à peu dans le rang, à cause des dettes qu’ils devaient au grand patron, Mr Stern, mais comme les onze de Paul ne suffisaient pas pour décrocher la cagnotte, on a dû rajouter un douzième (qui de Jack ou Andersen peut jouer la belle Julia ?) ce qui a au départ perturbé tout ce monde. Mais cette fois, pas besoin d’aller à Amsterdam pour réaliser ce foutu casse : les joueurs de coach Williams se sont vite repris, et pointent désormais à la 3ème place de l’ouest !
Il manque cependant ce qui a fait de Danny un grand : de l’argent, et justement, c’est l’argent qui manque à New Orleans, et c’est pour cela que l’avenir de Paul à « Mardi Gras Land » est autant menacé : la franchise est en proie à de terribles difficultés financières, dûes essentiellement aux ventes de billets qui ne décollent pas depuis l’ouragan Katrina (en même temps pourquoi acheter des places pour voir les Hornets quand on n’a plus de toit…), et que les fans se réfugient plus vers les Saints de la NFL, qui pourtant se sont pris une rouste au premier tour des playoffs. Ce qui fait que papa Stern (qui a dit papy ? Oh tu va avoir de gros problèmes toi…) a dû racheter la franchise pour éviter une banqueroute style Grèce 2010.
Un environnement stable, c’est peut être ce qui perturbe ce bon vieux Paul, malgré les bons résultats de son équipe, qui pourra être délocalisée dès la saison prochaine… Bien dommage pour une équipe qui tourne plutôt bien en ce moment !
La corporation qui fait vraiment ch** : la NBA
100$ la deuxième moitié de saison pour le NBA league pass – sachant que la moitié des matchs vont être bazardée pour cause de « repos des cadres » – c’est juste honteux, Mr Lapince a dû donner des cours à David Stern…
Excellent ! Je me régale encore et toujours même si l’humour peut être noire, mais au fond j’adore ça !!
le 26 janvier 2011 à 18 h 39 minL’appui vidéo est toujours aussi bon même si moins axé basket :p
Juste pour foutre ma merde, les Hornets ne déménageront pas avant 2014, ils étaient 17 000 à aller les voir dans leur dernière victoire, c’est près de 3000 spectateurs de plus pour sauver le club =D
Oui, mais quand on baisse le prix des billets, on peut remplir des salles, mais on gagne autant d’argent… Et puis comme je l’ai dit, les Saints se sont pris une volée contre les Seahawks, donc plus de Football, et donc plus de fans chez les Hornets!
le 27 janvier 2011 à 12 h 35 min