Coup de coeur, coup de gueule

Voilà quelques semaines que la saison a commencé, l’heure du bilan a sonné ; par BasketMan s’il vous plait ! Fan de Voici, Paris Match et autres torchons en tout genre, la croix légèrement orangée se situant en haut à droite est là pour toi ; non, nous n’allons pas parler du divorce annoncé entre notre Tony Parker et l’actrice Hollywoodienne Eva Longoria. (Mince, on en a parlé maintenant.)

Maintenant que les modalités sont posées, passons aux choses sérieuses cher fan de la balle orange. Si par le plus grand malheur du monde tu ne l’es pas, on t’excuse pour cette fois. Attention, pour cette fois seulement, car un rapide passage quotidien sur ton site préféré (tu ne peux nier), te fera très vite devenir accroc à ce merveilleux sport !

Good news

Tu préfères entendre les bonnes ou les mauvaises nouvelles en premier ? Pas besoin de répondre, tu n’as pas le choix, commençons par les bonnes. Côté Rookie tout d’abord, on ne peut ne pas parler du nouveau phénomène, John Wall. Face à un mur (facile je l’avoue) en arrivant dans cette Franchise en ruine des Wizards, il a très vite réussi à imposer son incroyable talent, alliant vitesse et sens de la passe. Bye bye le cinglé Arenas, Wall lui a pris sa place de titulaire. Il faut dire que ce dernier n’en est plus au stade de jouer aux pistolets avec ses petits camarades d’équipe.

Autre nouveau à Washington, Kévin Séraphin, le français. Comme quelques uns de ses aînés (Petro, Gelabale, c’est bien de vous que l’on parle), l’ancien Choletais n’a pas la vie rose depuis son arrivée en NBA. Les plus optimistes diront qu’il a des places gratuites pour les matchs des Wizards, soyons plus réaliste, il n’a pour l’instant joué que 2 minutes depuis le début de saison. C’est peu, vraiment peu pour se faire remarquer dans la Grand Ligue. Qu’il garde courage, BasketMan (ainsi que ses lecteurs j’espère) lui envoie tout son soutient. Inutile je le confesse, c’est « le geste qui compte » comme dirait l’autre.

Bryant forever the best

Sinon niveau équipe, les Lakers font du Lakers, étonnant me diras-tu. Bryant traîne toujours et encore ses genoux vieillissants sur les parquets cirés de la NBA, avec toujours autant de talent et de hargne. Le fameux 24 est encore un vrai joueur à l’ancienne, il a la compétition dans le sang, et la victoire passe avant l’argent pour lui. Lebron James, prend des notes s’il te plait. Les fans veulent des titres, pas d’un joueur plus obsédé par le nombre de zéros sur son compte en banque que par le ratio de son équipe. (On t’aime quand même ne t’inquiètes pas.)

Plus sérieusement, pas de grand chamboulement dans la stratosphère NBA. Les Spurs de l’ex-gendre idéal TP (meilleur français de l’histoire tout de même, ne l’oublions pas) sont en plein renouveau, ou font plutôt du neuf avec du vieux. Avec une seul maigre défaite, les joueurs du Texas (voir : Chuck Norris) revivent enfin, on se demande bien grâce à quoi d’ailleurs. Pas de nouveau joueur majeur, pas de jeunes prometteurs, disons que c’est un peu grâce à Jefferson alors ! Autre équipe qui revit : les Warriors. Au revoir l’alcoolo Don Nelson, Golden State recommence à gagner et les joueurs recommencent à mériter leurs (gros) salaires.

Hello Durant, Love and Rondo

Fait un petit tour sur NBA.com au rayon stats, tu verras que les leaders de chaque catégorie (disons que Bonner sera l’exception qui confirme ma thèse) sont issus de la nouvelle génération, plus jeune encore que Wade Anthony et compagnie. Durant écrase tout au scoring, Love aux rebonds (Noah deuxième, cocorico !) et Rondo aux passes, les jeunes prennent le pouvoir de l’autre côté de l’océan. Il faut bien cotiser un peu pour les futurs retraités : Garnett, McGrady, Duncan ou encore Shaq vont bientôt rendre les armes.

Finissons les « good news » par un petit passage bien patriote, parlons des Français. Toujours plus nombreux, les Frenchies réalisent un début de saison… Comme toujours en fait. Il y a les éternels bons, Parker, Piétrus ou dans une moindre mesure Boris Diaw. Les nouveaux bons aussi, avec les belles progressions de Batum sous la pluie de Portland, de Noah à Chi-town, ou probablement de Rodrigue Beaubois. (Toujours blessé,) Turiaf reste fidèle à lui-même à New York, toujours efficace en défense. On pourrait aussi parler de Mahinmi ou de Ajinça, mais on veut pas trop te faire déprimer.