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Kevin Durant : le 35, tout un symbole
L'oeil de BasketMan | Par Arthur le 28 février 2011 à 11 h 30 min
Un numéro en hommage
Kevin Durant n’est aujourd’hui plus à présenter, tant la star d’Oklahoma City brille sur les parquets NBA depuis sa Draft en 2007. Ailier complet, l’actuel meilleur scoreur de la Ligue a connu une ascension fulgurante sous le maillot des Sonics d’abord, puis sous celui des Thunders. Arrivé de la fac du Texas, il porte depuis l’université le numéro 35, un chiffre pas choisis au hasard : loin de là. Ce choix est en réalité un hommage à un certains Charles Craig, mentor de Durant durant son enfance. Celui que le joueur considérai comme un père est malheureusement parti trop tôt, abattu par plusieurs balles le 30 Avril 2005 à Laurel dans le Mississippi.
Un père pour Kevin Durant
« Big Chucky » comme aimait l’appeler Kevin Durant a connu le joueur alors qu’il avait à peine 8 ans. Les deux se sont rencontré dans le Maryland, au Recreational Center de Seat Pleasant plus exactement. La future star rêvé déjà de devenir basketteur, il rencontra là une personne capable de l’amener au sommet. Stricte mais jovial et complice avec Durant, Craig lui appris les fondamentaux du sport, les bases.
Ils ne comptaient pas les heures passés ensemble au gymnase à répéter leurs gammes, une véritable complicité s’est installé entre eux. Le coach est peu à peu devenu très proche de Durant, une sorte de mentor, voir de père. Ils assistaient à des matchs de basket ensemble, allaient au cinéma, Craig lui donnait même de l’argent de poche quand il en avait besoin. Quand il le fallait, il l’hébergeait chez lui à son domicile. Ce coach a toujours oeuvré pour que ses jeunes joueurs puissent s’épanouir, quitte à y investir son temps et son argent. Les liens étaient fort donc.
Dans sa région, Charles Craig était reconnu de tous comme quelqu’un qui s’investissait pleinement pour les autres, qui a toujours rêvé de voir ses protégés devenir des stars du basketball. Il aura réussi son pari pour Kevin Durant.
Même quand celui a commencé à se faire connaitre à travers tout le pays, il s’est toujours refusé à lâcher « Big Chucky », celui qui lui avait tout appris. Quand il était en High School, il revenait souvent s’entraîner à Seat Pleasant pour retrouver son coach. C’est malheureusement durant cette période que celui-ci a perdu la vie, une épreuve terrible pour l’actuel leader des Thunders.
Au mauvais endroit, au mauvais moment
Charles Craig a été abattu durant la période ou Durant jouait dans la Oak Hill Academy en Virginie. En état de choc, le joueur a cru en premier lieu que c’était une mauvais blague, « I tought it was a joke ». Ce n’en était pas une, le coach a été assassiné par balle alors qu’il se trouvait dans la rue dans l’état du Mississippi. Il a vraisemblablement eu une altercation alors qu’il se baladait avec des amis, et quelques heures après des hommes ont ouvert le feu.
Craig a été de nombreuse fois touché dans le haut du corps, il a été déclaré mort avant son arrivée à l’hôpital. Le coupable présumé a été arrêté, mais pour Kevin Durant, la mort du coach reste le pire moment de sa vie : « He’s a person that died for no reason”. « Big Chucky » avait tout juste 35 ans, 35 comme le numéro de Durant à partir de ce jour.
Kevin Durant n’oublie pas
Dès son année Freshman à Texas, Kevin Durant porta ce chiffre. Il aurait voulu que Craig soit là quand il s’est engagé avec cette université, quand il a été Drafté également. Le joueur des Thunders poussent même aujourd’hui d’autres joueurs proches du coach à porter le 35 sur les terrains. Son frère le porte, ses amis d’enfance également, le numéro résonne comme un hommage, une manière de se rappeler qu’ils lui doivent beaucoup.
Durant l’a toujours affirmé, si « Big Chucky » avait disparu à 47 ans, il aurai porté le 47. L’esthétique l’importe peu, lui a préféré le symbole.
« He was just a caring and loving person that everybody would love to meet. Every time I step on that floor, I do it to win games and make him proud.”
Kevin Durant
Sacré histoire…
le 28 février 2011 à 12 h 08 minElle me rappelle un peu celle de CP3 qui loupe volontairement un LF pour s’arrêter à 61 points, âge de décès de son grand père, mort la veille…
Comme quoi, chez certains joueurs, le numéro a une certaine signification… En fait, c’est comme les tatoos, certains sont bidons, d’autres veulent dire quelque chose…
le 28 février 2011 à 20 h 21 min