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Miami ? Memphis ? San Antonio ?

Chers lecteurs de Basketman, j’espère que la pub n’aura pas été trop longue, merci d’être resté assis confortablement dans votre canapé, et voici sans plus attendre la 2ème partie sur les 5  les plus talentueux et complet de la ligue ! Nouveau tour des Etats-Unis aujourd’hui avec les effectifs de Miami, de Memphis et de San Antonio.

Miami Heat

Tout comme Boston, le 5 de départ n’est plus à présenter : Chalmers-James-Wade-Bosh-Ilgauskas (ou Anthony).

En terme de talent, difficile (voire impossible) de faire mieux.  Inutile de revenir sur l’affaire de cet été, on retiendra juste que 3 franchise players ont décidé de se réunir pour former une dream team et gagner des titres. LB6 et DW3 font partie des 5 meilleurs joueurs de la ligue, et CB4 est l’un des meilleurs à son poste.

On avait peur que l’alchimie ne prenne pas, on se demandait comment un jeune coach allait bien pouvoir diriger 3 stars, comment allait s’orchestrer le jeu avec 3 « mange ballons », qui allait prendre le dernier shoot et encore 1000 questions…

Et les « three amigos » nous ont donné la réponse sur le terrain : après des débuts plutôt compliqués, l’équipe Floridienne a enchainé les victoires et truste les premières places de la conférence Est, pour se retrouver presque au même niveau que Boston. Le ballon circule bien, les 2 stars se donnent des caviars et Bosh représente toujours une menace en attaque.

Rappelons quand même quelques stats : Wade vaut près de 25 points, 7 rebonds et 4 passes, James lui score 26 points tout en distribuant plus de 7 passes ajoutés à 7 rebonds, et Bosh, considéré comme la 3ème roue du carrosse, marque en moyenne plus de 18 points et prend plus de 8 rebonds. Les 2 premiers sont régulièrement cités comme possibles futurs MVP, tandis que le dernier, malgré des stats en baisse (ce qui est normal) est considéré comme l’élément essentiel selon le coach.

Avec 3 gros contrats, il semblait dur voire très dur de monter une bonne équipe autour de ces 3 monstres. A leurs côtés dans le 5 : Mario Chalmers et Big Z.  Il est certain que le trio magique assure l’essentiel du boulot, et certains joueurs ne sont là que pour apporter des fautes et quelques rebonds (Howard et Dampier si vous me lisez). Autour, Chalmers, Jones et House sont surtout là pour apporter une menace à 3 points, et le Lituanien apporte son shoot et surtout sa taille dans la raquette. A noter que Miller apporte sa polyvalence est une solution de choix dans la second unit.

Vous l’aurez compris, le principal problème de ce 5 (et de l’effectif dans son ensemble) se situe « in da paint », ou les joueurs sont plus là pour faire le nombre que pour vraiment apporter quelque chose…

Memphis Grizzlies

C’est peut être l’une des équipes les plus talentueuses mais aussi l’une des plus méconnues  de la ligue. Et pourtant le 5 majeur est très très costaud : Conley-Gay-Mayo-Gasol-Randolph.

Mike Conley est un meneur peu connu mais a récemment suscité la confiance du staff avec un contrat de 45 millions sur 5 ans ! Et le joueur la rend plutôt bien, en cumulant près de 14 points et plus de 6 passes par match. Il est également un des meilleurs intercepteurs de la NBA avec près de 2 steals par match.

Rudy Gay, dans sa 4ème année chez les pros, est toujours l’âme de l’équipe avec ses 20 points par match, même si l’on attend encore plus du bonhomme. Memphis a besoin que leur joueur star franchisse encore un cap pour être véritablement LE franchise player qui fera avancer l’équipe.

O.J Mayo, le sophomore, connaît quelques déboires hors terrain et cela nuit à sa qualité de jeu. Lui qui nous avait montré tant de belles choses lors de son année rookie en plantant plus de 16 points par match connaît une saison avec des stats en chute libre ! Seulement 12 points de moyenne, des pourcentages en baisse dans chaque catégorie et pour combler le tout une place perdue dans le 5 de départ. Ses soucis dans le vestiaire influent négativement sur l’impact qu’il avait lors de sa première année. Il est d’ailleurs régulièrement mis sur la liste des potentiels transférés, cruelle désillusion pour un joueur bourré de talent. On ne demande qu’à le voir rebondir…

Dans la pinture, du très très bon. On a le plus jeune frère Gasol, Marc, qui impressionne déjà dans sa deuxième saison et vaut près de 12 points et 7 rebonds par match, contre 13 et 8 l’année dernière. Là aussi, comme Mayo, ses stats sont en légère baisse mais le joueur a un ENORME potentiel et peut suivre les traces de son frère. Phil Jackson dit d’ailleurs de lui qu’il est plus physique que Pau.

Et on finit par Zach Randolph, MONSIEUR « je fais partie du cercle privé des 20 points 10 rebonds par match ». Un joueur qui a connu quelques soucis par le passé mais qui, depuis son arrivée chez les Grizzlies, est devenu irréprochable, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Il compile plus de 20 points et 13 rebonds, et est devenu naturellement l’option offensive numéro 1 ainsi que le franchise player de l’équipe aux côtés de Rudy Gay.

Bref, on ne voit pas de lacune dans ce 5. La raquette est plus que solide, Gay et Mayo sont des joueurs à GROS GROS potentiel, seul Conley à la mène pourrait sembler être une gène pour l’équipe, mais il fait le travail proprement. Par conséquence, il manque tout simplement un banc à l’équipe du Tennessee…

San Antonio Spurs

Les Spurs ont, avec les C’s, le 5 le plus complet et le plus équilibré de la ligue : Parker-Jefferson-Ginobili-Duncan-Blair.

Rien de nouveau me direz vous, sauf que si : Tony Parker reste ultra solide avec 17 points et 7 passes par match. Manu Ginobili, à l’instar de Ray Allen, joue peut être le meilleur basket de sa vie avec ses 18 points, et régale toujours ses coéquipiers de passes et de gestes dont lui seul a le secret. Le dernier élément du Big 3, MONSIEUR Tim Duncan, n’est pas forcément le joueur le plus en vue avec ses 13 points et 9 rebonds (contre près de 21 et  11 en carrière) mais peu importe, le papy est toujours présent. Et grâce aux bons résultats de l’équipe (dus notamment à un banc très efficace), Pop’ peut se permettre de laisser ses stars au repos. Moins de temps de jeu signifie plus de repos et donc plus de fraicheur en vue des PO, car les jambes de ces 3 là commencent à ne plus être très jeunes et quelques minutes en moins passées sur le terrain ne sont pas de refus.

La différence avec l’année dernière se traduit par un joueur : Richard Jefferson. Lui, arrivé en provenance de Milwaukee la saison passée, sur qui les Spurs avait fondé beaucoup d’espoir a déçu. Mis à part quelques bons matches, le joueur n’a jamais semblé intégré au 5 et à l’équipe. Mais la saison 2010-2011 est une autre histoire. RJ s’est enfin intégré au collectif mis en place par Popovich, et score 12 points par match avec de très bons pourcentages, aussi bien à 2 points qu’à 3 : on a retrouvé le RJ des bonnes années…

Quid de DeJuan Blair ? Le joueur avait laissé entrevoir de belles choses lors de son année rookie, et il est en pleine progression. Plus de 8 points et 7 rebonds par match avec un pourcentage proche de 50%, Blair continue de nous montrer de belles choses et un bel avenir lui est promis s’il persévère sur cette voie là.

En clair, on peut facilement effectuer un rapprochement avec les C’s où aucune grosse faille n’est à déplorer dans le 5. Et quand la meilleure équipe de la ligue se permet le luxe de mettre ses joueurs dominants sur le banc tout en engrangeant les victoires, on se dit que çà peut faire mal en PO….


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