Boston ? Oklahoma City ? Portland ?

Aujourd’hui, j’ai décidé de m’intéresser et de vous demander votre avis sur les différents 5 qui composent la NBA, et plus précisément de savoir quel est celui qui semble avoir le plus de talent ou celui qui paraît le plus complet.

J’ai choisi d’étudier seulement quelques équipes (les plus pertinentes selon moi), et d’analyser leurs points forts et points faibles. A défaut d’avoir établi un classement précis, je vous laisse faire le vôtre. Petite revue d’effectifs :

Boston Celtics

Comment ne pas commencer par (sans doute) l’équipe ayant le meilleur 5 de toute la ligue. Les joueurs ne sont plus à présenter : Rondo-Allen-Pierce-Garnett-Perkins.

Un alliage quasi parfait entre talent, expérience et énergie.  Pierce est le symbole de l’équipe (et peut-être même de la ville), le genre de joueur qu’on aime, qui n’a jamais quitté le navire malgré les nombreuses tempêtes. C’est souvent lui qui prend le dernier shoot, avec beaucoup de réussite. Pierce fait partie des grands, et se révèle un très bon clutch player. Perkins est là pour se charger du sale boulot et il le fait à merveille. Il se fait respecter « in da paint » et est désormais reconnu comme un GROS défenseur.

Garnett, Garnett… que dire de KG… qu’il reste un basketteur hors du commun, avec une énergie juste ENORME. Après il y a beaucoup de choses à dire sur son attitude (et il faudrait un autre article pour en parler), mais une chose est sure : Boston n’est pas la même équipe avec et sans lui.

Rajoutez à cela un Ray Allen qui, outre son record, joue peut-être le meilleur basket de sa vie, et un Rajon Rondo à la mène qui dirige tous ces égos à la perfection, et vous obtenez un 5 de départ sans défaut.

Portland Trail Blazers

Le 5 de l’équipe de l’Oregon fait (surement) partie des meilleurs de la ligue lorsque l’équipe est au complet. Jugez plutôt : Miller-Roy-Batum-Aldridge-Camby

Sur le papier, que c’est beau ! Andre « mon shoot est super moche » Miller reste un très bon basketteur malgré son irrégularité (13 points, 7 passes et 4 rebonds par match) et arrive plutôt bien à orchestrer l’équipe. Brandon Roy, longtemps programmé pour être le franchise player de l’équipe, connaît des blessures à répétition et ne retrouvera jamais son meilleur niveau, et c’est bien dommage quand on connaît les qualités du garçon. Ses 20 points/match en carrière plaident pour lui. Notre frenchy Nicolas Batum apportent sa bonne défense à l’équipe, et ses 11.7 points par match ne sont pas à négliger. Le manque de régularité de ses performances représente son plus gros défaut.

Dans la raquette, là aussi du très très bon. Marcus Camby est une valeur sûre du basket, le genre de joueur qui ne déçoit (presque) jamais, un défenseur aux longs bras intraitable. Bref : le genre de Big Men que tout le monde rêve d’avoir. Ses stats cette année : plus de 11 rebonds et près de 2 blocks par match. C’est bien connu, on finit toujours par le meilleur et je ne vais pas déroger à la règle.  LaMarcus Aldridge, c’est 22 points et 9 rebonds/match, c’est près de 30 points de moyenne en  février et même plus de 38 points lors des 3 derniers matches ! Le joueur, on le sait, fait partie des GRANDS oubliés du ASG mais peu importe, le bonhomme s’impose naturellement comme le FP des Blazers en l’absence de Roy. Son shoot à mi distance et sa défense en font un player pour le moins complet.

Mais on connaît le problème de l’équipe : les blessures. C’est à se demander parfois si « celui dont on ne doit pas prononcer le nom » est venu sur notre Terre pour lancer un mauvais sort aux Blazers, qui enchainent les blessures : Camby, Fernandez, Oden, Roy, Przybilla passent tous régulièrement à l’infirmerie. Oden, numéro 1 de draft, n’a toujours pas disputé une saison complète, et Roy est remplacé par Wesley Matthews en attendant. On l’aura compris, au complet Portland peut légitimement prétendre au titre. Il n’y a plus qu’à attendre la fin du mauvais sort…

Oklahoma City Thunder

5 majeur : Westbrook-Sefolosha-Durant-Green-Ibaka (ou Krstic)

Là aussi, que c’est beau sur le papier ! Au menu on a : un des meilleurs meneurs de la ligue et candidat au titre de MIP en la personne de Russell Westbrook. Avec plus de 22 points et 8 assists de moyenne cette saison, le meneur du Thunder a gonflé ses stats et l’équipe n’en est que plus forte. Malgré quelques irrégularités, RW a clairement franchi un cap cette année en ayant notamment plus confiance en son shoot. Son principal point faible réside dans sa faible adresse à 3 points avec un petit 30%. Thabo Sefolosha, le suisse de l’équipe, est un travailleur de l’ombre mais au combien utile. Sa défense en fait l’un des tous meilleurs défenseurs en 1 vs 1 et il s’attire régulièrement les louanges des stars qui ont eu affaire à lui. Ô KD mon bon KD… inutile de vous resituer le joueur, véritable icône de la NBA. Je rappelle juste que le gaillard vaut encore 29 points et 7 rebonds par match. Malgré les critiques qui lui reprochent de trop shooter, KD35 tourne  tout de même à plus de 47% au shoot. Durant est juste « instoppable », trop fort, monstrueux… Employez tous les adjectifs que vous voulez, personne ne sait où « Durantula » s’arrêtera.

Et nous arrivons aux intérieurs : Jeff Green et Serge Ibaka. Le premier est la 3^ème solution offensive de l’équipe malgré des stats en baisse (15 points contre 16.5 l’année dernière). Des stats plus que correctes, mais on est en mesure d’attendre plus vu le potentiel du bonhomme, choisi en 5^ème position de la draft 2007. Ibaka quant à lui, est en constante progression que ce soit en terme de scoring ou d’impact sur l’équipe. Il apporte une énergie incroyable et possède des qualités athlétiques et défensives hors normes.

OKC possède un des meilleurs 5, et un Big Men projetterait l’équipe dans une autre dimension. Je n’ose imaginer l’association d’un Chandler ou Camby avec le duo KD-Westbrook…

Au prochain épisode : Miami Heat, Memphis Grizzlies, San Antonio Spurs