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La non-vie privée des stars

Décalé | Par Arthur le 22 novembre 2010 à 19 h 35 min

Tony Parker sous les projecteurs

Que ce soit dans le foot, le tennis ou n’importe quel autre sport, les athlètes sont de plus en plus médiatisés, leurs vies alimentent aujourd’hui les rubriques people des magazines. La colonne autrefois réservée aux acteurs, aux chanteurs et parfois aux politiques raconte désormais également les détails personnels de la vie des plus grands sportifs. Affaire de couple, de famille ou autres, leurs vies font vendre, les journaux en profitent sans limites. Vous avez sans aucun doute entendu parler de l’affaire Parker, affaire banale si elle ne concernait pas l’un des plus grands meneurs de la NBA et l’une des actrices les plus connus du monde. Essayons de comprendre cette sur-médiatisation dont sont victimes les joueurs NBA !

Comme les footballeurs en France ou en Angleterre, les basketteurs sont des véritables icônes aux USA. Plus un joueur est talentueux, et plus il incarne la réussite et l’American Dream si cher à nos amis américains, plus il sera médiatisé. Ribéry ne sort plus de chez lui sans être entouré de paparazzi, il en est de même pour Carmelo Anthony ou Kobe Bryant.

Souvent montré comme des victimes, il faut pourtant faire la part des choses. D’un côté, il y a justement les réelles victimes, qui auraient préférées une vie paisible loin des projecteurs. De l’autre, il y a ceux qui mettent à profit cette situation, qui jouent avec les médias avec en ligne de mire : empocher le pactole et la gloire.

Honteux mais mérité

Parmi ces derniers, Lebron James, business man redoutable qui maîtrise totalement son image et qui vend chacune de ses interventions. L’homme qui rêve de devenir le premier sportif milliardaire sait y faire, avec comme exemple son annonce de transfert aux allures de discours présidentiel en direct sur ESPN en juillet dernier. Des joueurs comme ça ne peuvent se plaindre d’être illuminés par les flashs, ils les attirent volontairement.

Tony Parker fait également parti de cette catégorie, il faut l’admettre. Marié (plus pour longtemps) avec l’héroïne de Desperate Housewives Eva Longoria, ils n’hésitèrent pas en 2007 à faire de leur mariage un évènement planétaire, chiffré à plusieurs millions d’euros : on a vu plus intimiste. Avec des festivités princières dans un château de la banlieue parisienne, la cérémonie et ses nombreuses célébrités présentes firent le tour du monde, les prix des photos vendus à la presse s’envolèrent.

Même si c’est désolant, il n’y a donc rien d’étonnant à c’que le couple fasse aujourd’hui la une des journaux pour leur divorce. Aujourd’hui encore, des images de textos soit-disant envoyés à une jeune Anglaise par Tony Parker se retrouvèrent dans le Sun. Le vrai du faux est difficilement discernable pour nous tous, et on a même pas envie de connaitre la vérité. Tant que Parker jouera à son niveau, il n’y aura rien à lui reprocher, sa vie privée restera sa propriété.

De la pure invention

Autre piège de la célébrité et de la pauvreté du contenu des journaux people, il est facile pour une personne quelconque de s’inventer une aventure avec une star. Cela peut être une pure invention, les quotidiens le titreront tout de même le lendemain, causant du tort aux familles et amis du joueur. Tony Parker, tout comme Ronaldinho le brésilien, furent victimes en 2006 des mensonges d’Alexandra Paressant, une française qui racontait à qui voulait l’entendre (Closer, Voici, Gala…) avoir eu des relations avec des stars du sports. La vérité fut vite découverte, bien heureusement.

Les joueurs se « Britney Spearsent« , deviennent des phénomènes de foires pour les amateurs de ragots croustillants. Quelle satisfaction peut-on tirer de la détresse ou des soucis d’une célébrité, aussi connu soit-elle ? On peut se le demander. Le sport est de plus en plus rongé par ces faits divers, qui ne n’en sont pas finalement : Affaire Terry, Wenger, Ribéry pour le foot, Kobe Bryant pour le basket, tant d’exemples de la sur-médiatisation de ces sportifs de haut niveau.

Malgré cela, certains grands joueurs ont réussi à garder leur intimité, refusant de jouer le jeu des médias. Steve Nash par exemple, le meneur Canadien n’a jamais cherché la lumière, on connait donc très peu de choses sur sa vie. Côté Français, Boris Diaw est un joueur discret, profitant surement du buzz permanent qui entoure son compatriote Tony Parker. Le sport doit donc rester le sport, pas devenir le nouveau Loft Story !


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